Animale

Utilisées depuis la nuit des temps pour embaumer les corps de senteurs puissantes et virils, les notes animales ont joué et jouent encore un grand rôle dans les matières premières utilisées en parfumerie. Si, fort heureusement, les animaux dont sont extraits ces notes ne sont heureusement plus sacrifiés pour la parfumerie c’est notamment grâce à la recherche et à la fabrication massive de molécules de synthèse.

Elles sont venues remplacées les muscs, les ambres gris, les civettes ou bien encore les castoreums par des fragrances reproduisant avec fidélité ces senteurs de caractère.

Les notes animales les plus connues sont le musc, le castoreum, l’ambre gris, la civette et l’hyracéum. Le musc fut produit durant des années par le chevrotin asiatique porte-musc, le castoreum est produit par les glandes abdominales d’un castor d’Amérique du Nord et la civette vient des graisses des glandes anales des chats sauvages d’Éthiopie. Quant à l’ambre gris il est issu des sécrétions de cachalot et l’hyraceum de l’urine cristallisée d’un rongeur d’Afrique, le daman du Cap.

Tout cela ne fait guère rêver mais pourtant ces matières animales furent utilisées durant des siècles dans la parfumerie…
Aujourd’hui grâce à la conscience accrue de la protection du monde animale, si seul la chasse du chevrotin porte-musc est totalement interdite, aucun parfumeur n’utilise ces matières premières. Les molécules de synthèse ont su prendre leur place avec succès tout en leur sauvant la vie !