Amande

La note d’amande ne peut malheureusement pas être le produit direct du délicat fruit à coque que nous connaissons dans de nos pâtisseries sous forme de poudre. De ce fait, il fut donc naturellement nécessaire de pouvoir pallier à ce mal en offrant à nos nez les délicates saveurs suaves et poudrées de ce fruit d’amandier.

Ainsi la toute première méthode consiste à utiliser de l’abricot en faisant une distillation du noyau de l’abricot afin d’obtenir le benzaldéhyde, une note amande naturelle et qui plus est permet d’utiliser toutes les parties de l’abricot, pas uniquement sa chair, durant le processus de fabrication de l’abricotine. On obtient le fameux benzaldéhyde naturel.

Puis, les découvertes de la science nous ont apporté en 1869 l’héliotropine, fabriquée à partir des notes de vanille poudrées du joli héliotrope.

L’amandolène crée par Chez Firmenich permet aussi, par le même principe, de reproduire des notes d’amande délicates et fleuries.

Enfin, la fameuse fève tonka et ses actifs puissants de coumarine, pourront aussi être employés afin de créer une note d’amande dans un parfum qui lui demande de se transformer en ce joli fruit à coque.

Comme nous l’avons vu précédemment, la note d’amande bien qu’elle n’existe pas au naturel grâce à l’amandier, peut être reproduite de différentes façons en fonction de la facette que l’on souhaite obtenir.

Toutefois la famille olfactive de prédilection de la note amande est bien sûr les floraux qui exhalent ses notes délicates poudrées et gourmandes dans des brassées de fleurs qui nous enchantent les narines !